Le revenge porn consiste à humilier son ex sur la toile ou sur les réseaux sociaux en publiant des clichés osés et même des sextapes. Cette pratique aussi bien coquine qu’illégal a vu le jour des deux côtés de l’Atlantique. Des hommes et aussi des femmes ont donc décidé d’envoyer des photos intimes de leurs ex sur les réseaux sociaux. Très célèbre, des sites ont même créé des vidéos toute refaites afin de se faire un maximum d’argent. Toutefois la loi essaye d’être un peu plus stricte en punissant ce genre d’acte et heureusement d’ailleurs.
Le revenge porn qui tend à être industriel
En 2013, l’affaire Kevin Christopher Bollaert a fait des débats. Gérant du site ugotposted.com, il proposait à toutes les personnes voulant se venger de publier des photos osées de leur ex ainsi que des informations personnelles sur la victime. Il a été arrêté après la diffusion de plus de 10 000 images érotiques et il proposait aux victimes de reprendre leurs photos contre 300 ou 350 dollars. Après de multiples plaintes, il a été condamné à 18 ans de prison.
La solution de Facebook
Les réseaux sociaux sont sur la ligne de mire, car accusés de mettre en avant la vie privée des autres. Pour réagir à cela, Facebook essaye en Australie un système qui permet de bloquer ce genre de diffusion. On pourra donc maquer les photos gênantes d’une empreinte informatique pour empêcher qu’elles ne soient diffusées. Et pour bénéficier de cette protection, chaque personne devra tout d’abord envoyer à Facebook les photos compromettantes afin d’éviter qu’elles ne soient diffuser publiquement. En plus, il n’y a pas de machines pour faire le tri de ces photos compromettantes. Ce seront donc les employés qui doivent visionner vos vidéos pour savoir si elles sont du revenge porno ou non. Eh oui, ce procédé est assez complexe mais vous devrez leur faire confiance ?