Playboy, c’est une véritable institution. Les nouveaux propriétaires du groupe ont décidé de stopper l’édition du magazine pour se concentrer uniquement sur l’exploitation commerciale de la fameuse marque. Bien évidemment, on aura un vrai manque pour les playmates sur couvertures glacées, les stars nues ou encore la double page centrale ; mais surtout, on a mal pour la disparition du journalisme engagé, impertinent et charnel. Car il faut tout de même rappeler que Playboy, ce n’est pas un magazine vicieux et sans vergogne que vous verrez sur les étagères. Avec Playboy, c’est une toute autre histoire.
Les valeurs de Playboy
Plus que le côté esthétique qui est prôné à chaque édition, Playboy c’était une publication de fictions qui résultent du travail des plus grands de la littérature moderne américaine comme Ian Fleming, Vladimir Nabokov, Ray Bradburry ou encore Chuck Palahniuk et Michael Crichton. Mis à part cela, vous retrouverez également des interviews intéressantes sur de vraies stars comme John Lennon et Yoko Ono en 1981, Miles Davis en 1962, l’entretien d’Alex Haley et Martin Luther King Jr en 1965 ou encore Miles Davis en 1962.
Playboy aujourd’hui
Ce qui marquera Playboy, c’est qu’il a su revaloriser l’image de la femme, qui n’était perçue que comme une bonne à tout faire à l’époque. Elle fut considérée comme le sexe fort. On appréciait aussi ses couvertures légendaires, ses illustrateurs talentueux et ses photographes réputés. Mais en 2015, le magazine a décidé de ne plus opter pour la « full frontal nudity » et a même renoncé aux cartoons, qui revenaient encore plus chers que la nudité en elle-même. Le magazine subsistait mais n’était plus comme avant. Et avec la mort de Hugh Hefner, l’on craint sa disparition. On ne sait pas si les propriétaires vont lancer un magazine du « genre » ou vont essayer de le sauver. On verra donc la suite de cette affirmation!