La ville de Toowoomba se situe à quelques kilomètres de Brisbane. C’est l’une des rares villes qui veut bannir officiellement le porno de sa communauté. Depuis 2015, les citoyens sont conviés à un rassemblement annuel pour sensibiliser contre les méfaits de la pornographie. L’objectif ? Eradiquer, ce qu’elle appelle un « fléau » non seulement dans la cité mais aussi dans le reste du monde plus tard.
Utopie ou réalité ?
Ce désir de bannie le porno n’est pas vraiment gagné. Mais si la volonté y est vraiment cela serait peut-être possible non. Cette année on a recensé 130 personnes sur 130 000 habitants dont le maire de la ville M.Paul Antonio. Selon lui, avoir une relation intime est un privilège immense. La pornographie n’a rien avoir dans une relation qui est convenable. Chaque participant va à tour de rôle parler du porno et de la raison pour laquelle il doit être éradiquer pour de bon. On parle de violence conjugal ou encore de corruption des jeunes. Puis, à la fin du débat, les participants repartent avec un coupon qui commémore cette lutte. Selon certains habitants de la ville, la pornographie promeut la violence envers les femmes ou encore la délinquance.
Un paradoxe confirmé
On constate toutefois qu’il y a une contradiction car bien que le porno doit être éradiqué, les bordels et les clubs de strip tease de la ville ne doivent pas pour autant fermer. Selon une porn star, le porno ne doit pas être perçu comme un crime. Il convient aux parents de mettre des filtres sur le PC de leurs enfants. Aussi, on perçoit cela comme une certaine jalousie car les femmes ne veulent pas que leur mari se fasse plaisir devant d’autres femmes dénudées !
Un autre constat surprenant : la ville de Toowoomna commanderait plusieurs sextoys ! Conséquence du désir de bannir le porno : On se rue vers les sextoys pour se faire du bien !